Le Volcan Merapi

Réunion de soulagement après l’éruption du Mont Merapi

À la suite de la catastrophe volcanique en Indonésie, le pays est progressivement en voie de guérison. Le Mont Merapi ou la Montagne de Feu, qui a eu cinq éruptions depuis le 26 octobre 2010, a laissé dans son sillage, le chaos, la mort, une économie rompue, une agriculture dévastée, de nombreux disparus et de sans abris.

Le 2 novembre, cinq jours après l'éruption mortelle, le groupe indonésien de l'Art de Vivre a envoyé de l'aide sous forme de couvertures, de sarongs (vêtements), du lait, des médicaments, masques et des articles de toilette. Les bénévoles ont rendu visite aux victimes dans quelques camps, maisons d'abri, et un village au pied de la montagne.

Suivi par une autre éruption le 11 novembre, des milliers d'habitants ont été délocalisés dans des abris provisoires près de la ville centrale de Java, Yogyakarta (célèbre grâce au temple Borobudur et à son centre d'Enseignement Supérieur).

L'anxiété des évacués

Une équipe de bénévoles de l’Art de Vivre, de Jakarta, a rendu visite aux réfugiés le 22 novembre. Bien que leurs besoins de base aient été satisfaits, ils vivaient toujours dans des conditions précaires, peu hygiéniques et beaucoup reste à faire. Les maisons dans un rayon de 9 Km étaient toujours recouvertes par des couches épaisses de cendres volcaniques. Les opérations de nettoyage, qui incluent la découverte de cadavres et de carcasses animales dans les décombres ainsi que le dégagement d’énormes volumes de cendre et de débris, sont en cours.

Les refugiés ont exprimés leur désir de retourner dans leurs villages sur les pentes du volcan mais ils ont peur d'une autre éruption car le Mont Merapi continu d'éjecter de la cendre chaude. La ville entière a été couverte par de la cendre épaisse et cela prendrait plusieurs semaines juste pour se débarrasser de la poussière et des roches minces. Malgré le port de masques, les gens ont sentis leurs poumons encombrés et il était difficile de respirer.

Tandis que les enfants jouent dans les camps, les personnes âgées ont le regard anxieux et inquiet. Les récoltes de maïs, de riz et de manioc ont étés totalement détruite. Leur autre source de revenu, le tourisme au temple Borobudur, est arrêté.

L’Art de Vivre s’implique dans un travail de réhabilitation, et les fonds sont les bienvenus. Pour plus d’information: sonialakhiani@gmail.com